Charles Eugène Sempronius

Ils habitaient un magnifique appartement , rue d’Albisson à Montpellier dont j’ai souvenir assez précis...
Il créa en à Oran une maison d’armement et de commerce. Le rapide développement de son établissement maritime et commercial le mit de bonne heure au premier rang des notabilités du commmerce algérien. En Il établit deux nouveaux services maritimes hebdomadaires, il contribuait à faciliter, à un moment de crise, l’industrie moutonnière compromise. En qualité d’armateur, il prit le premier en l’initiative en Algérie de l’armement au cabotage international par l’immatriculation au port d’Oran de navires à vapeur de fort tonnage.
Par ses nombreuses relations à l’étrangeer, il provoquait la création de lignes maritimes nouvelles et contribuait pour une large part au développement de l’activité commerciale de la colonie, avec les pays acheteurs de produits algériens. les lignes Oran-Anvers et Oran-New-York sont le résultat de ses efforts et de son initiative. Par sa ténacité et l’envoi de rapports très étudiés, il parvient à faire décider, il y a quatorze ans, le service devenu tri-mensuel en Algérie, de l’importante “Compagnie des Bateaux à vapeur du Nord” dont il fut et est encore le directeur à Oran. On doit à ses efforts en Angleterre d’avoir fait connaître Oran comme port de charbonnage aux relâcheurs étrangers pour leur ravitaillement. Actuellement un mouvement annuel d’embarquement de plus de . tonnes de charbons de soutes est la suite de l’œuvre si profitable au pays;
Elu Juge au Tribunal de commerce en , ses concitoyens renouvelèrent trois fois son mandat. son expérience et la connaissance qu’il possède des affaires générales algériennes, lui valurent sa nomination de Censeur de la Banque de l’Algérie dont il est administrateur depuis . Il est également conseiller du commerce extérieur depuis et sa nomination fut renouvelée en .
Consul de Russie en , le Gouvernement Russe lui conféra d’abord la décoration de St Stanislas puis l’ordre de Ste Anne.
Le gouvernement grec lui a accordé l’Ordre Royal du Sauveur.
Le gouvernement français lui décerna dpuis une douzaine d’années la croix du Commandeur du Cambodge et aussi celle du Nicham Iftikar.
Officier d’Académie, comme président du Comité d’Oran de l’Alliance française, il aida et cntribua à la création de cours d’adultes fonctionnant à Oran et suivis tant par des indigènes que par les étrangers. Par ses pérites personnels, il jouit de la considération des autorités de tous ordres civils et militaires qui connaissent et apprécient sa longue expérience des affaires algériennes.
Engagé volontaire dans la guerre de 1870 il fit un belle campagne et prit part à la défense de plusieurs villes.

A été inhumé dans le rite orthodoxe dans le caveau Derrien à Montpellier

Le premier fils de Charles Jullian et d’Hélène Calliope, née Floros, fut mort-né.

Un grand mariage a été célébré mardi. Dans la cathédrale inondée de lumières, bien avant l'heure déjà, la foule houleuse se pressait; dans les bas-côtés, sous le péristyle, tout était envahi par de nombreux amis, des admirateurs et des curieux agités, se bousculant; tous voulant être bien placés et le plus près possible pour mieux détailler, apprécier et même critiquer au besoin. Bientôt le bruit des chaises traînées, le frou frou des jupons soyeux, les réflexions à mi-voix, tout cela fait place au son des orgues et le silence des personnes témoigne de l'admiration générale à la vue du cortège, dont le luxe et la richesse sont, dans les annales mondaines oranaises, sans précédent.
Mademoiselle Jullian portait une ravissante toilette nuptiale en crépon de soie à très longue traîne carrée ornée de ruchettes, et au corsage, dentelles et fleurs. Dans sa jolie chevelure brune se distinguaient de minuscules roses blanches.

Les demoiselles d'honneur étaient ....
La mère de la mariée (Hélène 'Calliope' Jullian, née Floros) avait une splendide toilette de mousseline de soie noire sur fond bleu mode, garnitures de tulle et dentelles au corsage avec étole garnie d'une chute de petites roses du même genre. Chapeau assorti, plumes et tulle bleu.
Mme Derrien, père du marié (Eugène Derrien) portait une magnifique robe à traîne, ton biscuit, coupée d'entre-deux blancs, et un chapeau blanc orné de plumes jaunes.
Mme Chatrousse (Cousine Madeleine née Manegat, petite fille d'Eudoxie, née Floros) était en robe blanche à volants superposés avec une ceinture vert d'eau et un chapeau garni de roses jaunes, Madame Manegat (Tante Eudoxie, née Floros) était en noir.

Après un long défilé d'amis venus féliciter les familles Jullian et Derrien, les jeunes mariés radieux de bonheur, suivis de leur brillant cortège, se rendaient au Continental...
Sans chercher à mettre un nom sur tous les visages, trop nombreux, on peut citer pourtant, parmi les groupes qui se rendaient nombreux au somptueux dîner de noce ou à la soirée ....Madame Bassompiere, en soie blanche à rayures noires, Madame Godillot en velours noire... (madame Godillot était la belle mère ou future belle mère de Georges Jullian, frère de la mariée)....
Madame Bonifay (je suppose qu'il s'agit de la femme du frère d'Aristide Bonifay mon arrière grand père)... etc...
Parmi les messieurs, se trouvaient Monsieur Brück (non Bruch) Directeur de l'Ecole de Médecine d'Alger, etc....

Une grande soirée a terminé ce grand mariage mondain, pour lequel nous faisons mille vœux de félicité.

ECHOS MONDAINS - Mars .

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13Prénoms Ernestine Marie Marguerite
Elle mourut enfant, et personne n’en a jamais parlé. C’est seulement en classant les photos retrouvées dans le grenier du France, que j’ai trouvé une photo d’elle écrite de la main de Cousine Jeanette, “ma petite soeur Marie” [FBB---]

Prénoms Georges, Charles, Henri, Athanase

Croix de Guerre et Military Cross - Grande Guerre.