C'ETAIT LA PLUS JOLIE DES MAMANSMais j'avais aussi la plus jolie des Grands Mères
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C'ETAIT LA PLUS JOLIE DES MAMANS Mais j'avais aussi la plus jolie des Grands Mères |
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Ma Grand Mère, Juliette Warot et mon Grand Père, Ivan Boniffay
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Il eût été injuste que ce site, continue de grandir sans que je ne parle jamais de ma Mère. Et pourtant !!! Je me décide de prendre ma plume pour venir vous parler d'elle. C'est à elle que je dois toute ma vie et les souvenirs les plus doux, les plus aimants, les plus chers, les plus lumineux. Maman trop tôt partie, Maman que je chéris encore tellement, Maman avec qui je jouais sur le tapis de sa chambre en lui disant : "Maman...Est-ce que tu resteras comme ça...? toute petite...? toujours...? pour jouer avec moi ???" Et elle me souriait en me rassurant et en m'embrassant." Le poêle ronronnait doucement, on entendait des bruits qui venaient de la cuisine, accompagnés de senteurs prometteuses d'un dîner délicieux. Il se dégageait de cette scène, des sentiments forts et qui, sans que je m'en rende trop compte encore, perdureraient toute ma vie. Maman, naquit à Bordj-Menaïel, petite bourgade en bordure de la Kabylie, où son Père, Ivan Boniffay était Juge de Paix. |
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La maison natale de ma Mère, à Bordj-Menaïel |
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Ma Grand-Mère Juliette, née Warot, commença d'élever Maman seule, aidée par une nounou, Marie, qui s'occupait de Simone comme de son propre enfant, lui faisant même des chapeaux pour la protéger du soleil, chapeau de gendarme, fait avec la Dépêche Algérienne...
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Au grand chagrin de Juliette, son époux mourut la première année de la naissance de sa fille et toutes les deux ou plutôt toutes les trois avec Marie, repartirent à Alger s'installer auprès de ses parents dans la belle villa du boulevard Bru, les Amandiers, et son grand-père, Joseph prenait souvent sa première petite-fille dans ses bras et s'occupait beaucoup d'elles toutes les deux.
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Maman grandit entourée de ses grands parents, de ses tantes et oncles et de son premier cousin, Pierre Cavaillé fils de la jumelle de Juliette, Adèle. La vie devait s'écouler heureuse et lumineuse en cette époque bénie des Dieux. Mais il manquait sûrement un Père à Maman... Et Juliette se maria avec Gabriel Darbéda, architecte de talent, ami de tous les artistes qui venaient en Algérie découvrir ce pays merveilleux et naquit alors, Georges, un nouveau petit frère et compagnon de jeux.
C'était encore prétexte à de nombreuses joyeuses parties et piques niques à la plage. L'oncle André et l'Oncle Maurice aimaient les belles voitures et lorsque l'on ne prenait pas le petit train qui allait d'Alger à Aïn-Taya, ils emmenaient tous les enfants. Maman devenait maintenant une belle jeune fille, et toute la jeunesse se réunissait le Dimanche dans la villa de l'Oncle Sesini, sur les hauteurs d'Alger. Le tennis, les promenades, les jeux se terminaient généralement par des danses dans le grand salon mauresque sous les yeux des parents bien entendu. On donnait aussi des bals costumés et c'est à cette occasion que Maman rencontra mon Père, tous deux étant parents éloignés de l'Oncle Sesini. Maman, par son Père Yvan Boniffay et Papa par sa Grand-Mère née Caroline Sesini, fille de Pietro Sesini qui épousa Alexandre Bernard.
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Maman en midinette, à gauche sur les deux photos |
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