Descendant de huguenots français du nom de Bruyère, réfugiés en Allemagne. Sixième de huit enfants.
Précepteur à Cologne en 1812, Précepteur à Poissy dans la famille Gros en 1815.(Voir tableaux, gravures de Poissy faites par lui)
1821 Professeur au séminaire protestant de Strasbourg.
Pasteur.
Doyen de la Faculté de Théologie de Strasbourg
Jean-Frédéric Bruch a été naturalisé français en 1821.
Son ancêtre qui était tanneur, s’était établi à Trarbach sur la Moselle. Il eut deux fils. Un continua l’affaire familiale et l’autre étudiait la théologie et devint pasteur français, à Deux-Ponts. C’est à cette époque que l’on voit surgir le nom de Bruch comme addition au nom de Bruyère. Le pasteur de Deux-Ponts se trouve en effet inscrit sur les registres ecclésiastiques de cette ville comme s’appelant “Bruyère sive Bruch” (Bruyère ou Bruch) et bientôt le nom de Bruch remplaça complètement celui de Bruyère. Aucun lien entre Bruch et Bruyère, mais peut-être comme le note Charles Gerold, un emprunt au lieu d’origine de la famille, le village de Bruch près de Nérac dans le Lot et Garonne.
Je rajoute en note que Jean Frédéric Bruch était très ami de Pierre Lortet, qui fut médecin à Lyon. Ce qui nous raméne à l’amitié d’Edmond avec Louis Lortet fils de Pierre. et avec lequel ils échangent tant d’amitié. Je retrouve avec Pierre Lortet, que j’ai donc rencontré à l’occasion de ce petit tableau signé Lortet que nous avons dans la famille depuis « toujours » et que j’ai donné à Pierre Lortet le descendant, avec lequel nous avons découvert tant de choses. Mais nous ne savons ni l’un ni l’autre à quel moment les Bruch et les Lortet s’étaient rencontrés et liés d’amitié et où cela s’est passé.

Chevalier de la Léion d’Honneur (Ministère de la Guerre)
Diplome et Croix de Bronze (Œuvre nationale de secours aux blessés)
Officier de la Légion d'Honneur
Officier de l’Instruction Publique
Officier d’Académie
Chevalier de l’Ordre de Charles III d’Espagne
Docteur en Sciences en
Docteur en Médecine en
Créa la Chaire d’Ophtalmologie à l’Université d’Alger, Algérie avec le professeur Cange.

“Le mardi janvier , le Gouverneur Général a ordonné la création d’un service spécial pour la maladies d’yeux. La nouvelle clinique ophtalmologique a comme chef de Service M. le Professeur Bruch et comme interne, M.Bassaget.” [FBB---]
Joua un rôle prépondérant dans la lutte contre le trachome.
“En l’Ecole de Médecine d’Alger, Algérie restait comme le symbole de l’Enseignement supérieur et pour beaucoup d’Algérois elle était la seule dont l’existence fut connue. Une Loi de l’érigea en Ecole de plein exercice et accrut considérablement le nombre de ses chaires.A la direction se sucédaient les docteurs Trollier, Texier, Bruch, et Curtillet.” [Université d’Alger, Algérie, Cinquantenaire. Plaquette éditée par le Gouvernement Général en Algérie en .] [FBB---]«s0»

Henriette Elise
Baptisée 24 Sep 1836

Elise Bruch Gerold était une aquafortiste de valeur qui laissa de sa ville natale (Strasbourg) une iconographie des plus importantes évoquant endroits et sites rattachés à la vieille ville. Elle décida peut-être avec son époux de faire le pélérinage ua berceau de sa famille, le village de Bruch dans le Lot et Garonne. Elle y réalise des eaux fortes (voir-->dessins E.Bruch) Les Bruch, protestants fidèles, durent fuir la France au moment des Guerres de Religion et se réfugièrent dans le Palatinat. Ils se fixèrent ensuite à Strasbourg.[Note de Jacques Bernard]

Leur mariage est indiqué dans l’indicateur de Mariages de Paris en 1862.

Décédée après 1879 naissance de son dernier enfant.

Mort jeune