NameRoger (Tancrède) de Scitivaux de Greische
Birth9 Apr 1888, Paris (75), Seine
Death22 Aug 1914, Nancy
FatherTancrède (Anatole) de Scitivaux de Greische (1858-1907)
MotherMarie-Thérèse Godart de Rivocet (1868-)
Marriage?
SpouseYvonne Marie (Louis-Albert) Huyn de Vernéville
Birth21 Oct 1882, Malzeville
Death1 Apr 1956, Paris (75), Seine
FatherLouis-Albert Huyn de Vernéville
MotherMarguerite (Alfred) de La Lande de Calan (1854-1949)
Children
1 MAmiral Philippe (Roger) de Scitivaux de Greische, Spouse of 13G Granddaughter
Birth8 Nov 1911, Rosnay29
Death10 Aug 1986, Tahiti
SpouseGeneviève "Ginette" (Georges) Jullian , 13G Granddaughter
Marriage3 Aug 1945, Paris (75), Seine
SpouseMichèle Desmazures
Marriage8 Apr 1967, Neuilly sur Seine, Hts de Seine (92)
SpouseMarie-Thérèse Lafuma
Marriage22 Jun 1976, Punaavia, Polynésie Française
2 MXavier (Roger) de Scitivaux de Greische
Birth1910
Death1978
3 MOlivier de Scitivaux de Greische
Birth26 Apr 1913, Rosnay, Indre
Death25 May 1989, Paris, Seine
SpouseGhislaine Bazin
Marriage24 Jul 1948, Paris , Seine
Notes for Roger (Tancrède) de Scitivaux de Greische
Prénoms : Roger Louis Marie
Notes for Philippe (Roger) (Child 1)
Né à Paris le 8 novembre 1911 , son père est tué au cours de la première année de la Grande Guerre. Philippe de Scitivaux de Greitsche est attiré par la Marine. A ans, il entre à l'école navale et sort avec le grade d'enseigne de vaisseau de e classe en , il est affecté au croiseur Tourville. Sa promotion au grade d'enseigne de vaisseau de re classe le fait rejoindre le cuirassé Bretagne. De à , il sert à bord du sous-marin Junon, mais il se sent naître un goût prononcé pour l'aviation. Il décide alors de s'engager dans l'Aéronavale.
Entré à l'école de l'air de Versailles en , Philippe de Scitivaux est breveté pilote en octobre et rejoint l'escadrille B . Après ses cours de pilote de chasse, il est affecté en à l'escadrille de chasse AC . Au sein de cette escadrille, il suit les événements de la "Drôle de Guerre". Le mai , jour de l'offensive allemande à l'Ouest, Philippe de Scitivaux est blessé lors d'un combat aérien au-dessus de la Hollande. Transféré à l'hôpital de Calais, il s'attend à subir une longue convalescence, mais l'avancée allemande est rapide, et les Panzers de Guderian encerclent les troupes anglaises et françaises dans le Nord. Repliés à Boulogne, le personnel de l'hôpital et les blessés se retrouvent pris au piège. Philippe de Scitivaux décide d'échapper à cet encerclement, il quitte son lit d'hôpital, et gagne le port où il remarque un chalutier belge abandonné, reste à recruter un équipage sur le tas. Repérant des pompons rouges parmi la foule qui obstrue les quais, il organise une équipe pour appareiller. Malgré sa blessure qui s'est de nouveau ouverte, l'absence de cartes et les champs de mines, il réussit à amener à bon port son équipage comprenant beaucoup de militaires, et trois civils belges avec dans leurs valises... l'or des Chemins de Fer belge. A bout de forces, il est évacué vers un hôpital britannique.
Mais Philippe de Scitivaux est tenace, et ayant repris des forces, il rembarque vers la France pour reprendre la lutte. Débarqué à Cherbourg, c'est la France en exode qui s'offre à ses yeux. Suivant la déroute de l'armée française, et toujours le bras dans le plâtre, il rejoint Hendaye où il apprend l'annonce de l'armistice demandée par le Maréchal Pétain. Profondément écœuré, Philippe de Scitivaux ne veut pas s'avouer vaincu. Il reste encore un pays qui ose faire face à l'Allemagne nazie l'Angleterre. Il embarque à bord du chasseur de sous-marin Président Houduce à destination du Maroc. Durant le voyage, Philippe de Scitivaux parvient, avec l'aide d'un camarade, à convaincre le commandant du bâtiment de rejoindre Gibraltar. Sur le rocher, il rencontre l'amiral Muselier, dont il devient l'aide de camp.
De retour en Angleterre en juillet , à Liverpool, aux côtés de l'Amiral Muselier, il tente de rallier les marins français qui attendent d'être rapatriés en France, mais sans succès. Nommé lieutenant de vaisseau en septembre , Philippe de Scitivaux rejoint l'O.T.U. de Sutton Bridge. Après un vol de minutes en double commande sur Harvard, il est lâché sur Hurricane le septembre. Il est affecté au Sqn basé en Irlande du Nord pour parfaire sa formation. Enfin opérationnel, il rejoint fin novembre le Sqn et effectue ses premières de guerre. En mars , Scitivaux est affecté au Sqn , puis le avril au , où il rejoint à sa grande satisfaction des pilotes français Fayolle et de Labouchère. Etant de tous les combats, Philippe de Scitivaux donne du fil à retordre à la Luftwaffe ainsi qu'à la Kriegsmarine. En septembre , il intègre le Sqn , où il aide à la formation des nouveaux venus pour les attaques aériennes de type Jim Crow (reconnaissance armée au-dessus de la Manche). Le novembre , Philippe de Scitivaux est désigné pour faire partie de l'ossature du premier Squadron français, le Sqn , à Turnhill en Ecosse. Avec soin, il assure l'entraînement des pilotes issus à la fois de la chasse et de l'aéronavale. Il en devient le commandant le er février . Hélas, sa carrière au sein de son groupe est de courte durée car il est descendu lors de la première mission le avril. Blessé aux bras et aux jambes, le capitaine de corvette de Scitivaux se parachute dans la région de St-Omer et il fait prisonnier par les Allemands. Sa femme qui a tout risqué pour le rejoindre arrivera en Angleterre trop tard. Quatre mois plus tard, il est envoyé dans un Stalag en Allemagne. Le avril , il réussit sa troisième tentative d'évasion et rejoint les troupes alliées, la guerre touche à sa fin.
En octobre , il est nommé capitaine de frégate, et commande plusieurs bases aéronavales jusqu'en . Nommé contre-amiral en , il est commandant Marine à La Pallice d'abord, puis dans le Pacifique. En , il part en retraite avec le grade de vice-amiral d'escadre. Il s'éteint en 1986 à Tahiti.
Last Modified 30 Aug 2012Created 8 Jan 2014 FBB using Reunion for Macintosh