Les Briès
"LES BRIESENMEISTER" devenus "LES BRIES"

Françoise BERNARD BRIES
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Auguste Briesenmeister

Il se trouvait à l'école des cadets de Varsovie au moment de l'insurrection contre la Russie
et réussit à s'enfuir en France avec nombre de ses concitoyens.

Introduction
AVERTISSEMENT

A la suite d'incidents entre l'auteur et une personne de sa famille d'alliance, qui, outrée par les renseignements au sujet de son nom et sa descendance, m'a littéralement agressée, je précise que, selon la loi Informatique et Libertés, toute personne désirant être retirée d'une base de données ou désirant apporter des précisions ou corriger des erreurs, peut en faire la demande au propriétaire de ladite base. Il suffit simplement de prendre contact d'une façon ou d'une autre. L'outrance verbale n'y est pas de mise.
 
Cette généalogie a été faite par moi-même après maintes recherches, soit à l'aide d' ouvrages tels que, par exemple, le Libro d'Oro de Philipp Argenti ou "Grandes Familles de Grèce et de Constantinople" de Mihaïl Sturdza, mais aussi en retrouvant au cours du temps, des "cousins", des parents ou alliés qui consultèrent le site que j'avais fait un peu dans cette intention. J'ai beaucoup fouillé les archives familiales, lettres, documents d'état-civil, notes diverses. J'ai aussi la grande chance d'avoir un Père "conservateur" qui émaillait ses notes de photos ou d'histoires familiales, qui annotait aussi les objets intéressants. Internet m'a également beaucoup servi et je ne compte plus tous ceux qui m'ont contactée pour une recherche ou une découverte ou une précision en les remerciant de leur aide précieuse.
Cependant, j'ai pu, n'étant pas généalogiste de métier, me tromper, oublier, faire des erreurs dans le libellé des noms ou des prénoms et je prie mes lecteurs de bien vouloir m'en excuser et me prévenir s’ils se trouvent indécis quand à un nom, une date ou un lieu. Je me suis également servi de données diverses, mais en notant parfois qu'il s'agissait de pure hypothèse car dans l'incapacité de pouvoir vérifier si loin dans le temps ce qu'il en était vraiment, mais en faisant confiance à ceux qui m'avaient fourni ces précieux renseignements.
Mes nombreux voyages et mes visites ont également contribué à élargir mon champ de connaissances et surtout, les cimetières visités furent de précieux "livres" ouverts à mes questions. Au cours des mois, et maintenant des années, ces familles vivent de nouveau. Il n'est pas rare qu'un seul nom, vous ouvre une voie différente de celle imaginée auparavant mais non dénuée d'intérêts et d'histoires merveilleuses.
Le temps faisant son œuvre, de plus en plus de personnes se sont intéressées à la généalogie, de sorte que l’on trouve maintenant des liens dont on ne soupçonnait rien il y a dix ans seulement. Certains sont fort intéressés et d’autre nullement. Chacun voit clair à sa fenêtre donc nous ne porterons pas de jugement trop hâtif.

Les armes des Briès

Auguste Briesenmeister se trouvait à l'école des Cadets à Varsovie au moment où éclata l'insurrection polonaise contre la Russie, le 29 novembre 1830 ; après quelques mois d'indépendance, les russes revinrent en force et prirent Varsovie au mois de septembre 1831. Le jeune homme dut s'enfuir à la fin de l'année comme des milliers de ses compatriotes. Arrivé en France le 17 juin 1832 et au dépôt des réfugiés le 27 juin 1832. Sans un sou en poche, il travailla d'abord comme manœuvre sur le port de Marseille ; on le retrouve plus tard arrivé au dépôt de Moulins dans l'Allier, le 20 mars 1834, comme réfugié polonais. Il dépose copie d'un Etat de Service constatant son grade de Lieutenant. Il a le matricule 296, et déclare être né à Lowicz en Pologne. Arrivé dans l'Allier, il s'installe à Diou et obtient du Préfet de l'Allier un Passeport gratuit pour le "laisser passer et circuler librement de la Commune de Diou à Blois (Dpt du Loir et cher)...et à lui donner aide et protection en cas de besoin." Ce passeport est délivré sur la "présentation d'une lettre du Directeur Général des Ponts et Chaussées annonçant sa nomination à la place de Conducteur de 3ème classe" et fait à Moulins le 23 mars 1836. De Diou, il s'installe à Oucques avec une autorisation de déplacement dans cette nouvelle commune. Il reçoit des subsides, mais déclare pouvoir s'en passer du moment qu'il prend possession de son nouveau poste de Conducteur. On lui accorde cependant une aide d'un montant de 100 Francs (Francs Or!!) à titre de subsides extraordinaires, comme nombre de ses concitoyens, réfugiés comme lui.

"C'est là qu'il fit la connaissance d'Herminie Percheron, la fille du boulanger, qui était fort jolie et qu'il épousa. Vingt ans s'écoulèrent avant qu'il puisse avoir des nouvelles de ses parents restés en Pologne où il ne devait jamais retourner."
[in "Le Livre de Jean" par Jean Cornuault]
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